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rons. C est � sa cime, Nell, que tes yeux verront le soleil appara�-
tre au-dessus de l horizon de mer. �
Ils entr�rent dans le Parc du Roi. Puis, s �levant graduel-
lement, ils travers�rent Victoria-Drive, magnifique route circu-
laire, praticable aux voitures, que Walter Scott se f�licite d avoir
obtenue avec quelques lignes de roman.
L Arthur-Seat n est, � vrai dire, qu une colline haute de sept
cent cinquante pieds, dont la t�te isol�e domine les hauteurs
environnantes. En moins d une demi-heure, par un sentier
tournant qui en rendait l ascension facile, James Starr et ses
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compagnons atteignirent le cr�ne de ce lion auquel ressemble
l Arthur-Seat, lorsqu on l observe du c�t� de l ouest.
L�, tous quatre s assirent, et James Starr, toujours riche de
citations emprunt�es au grand romancier �cossais, se borna �
dire :
� Voici ce qu a �crit Walter Scott, au chapitre huit de la Pri-
son d �dimbourg :
� Si j avais � choisir un lieu d o� l on p�t voir le mieux pos-
sible le lever et le coucher du soleil, ce serait cet endroit
m�me. �
� Attends donc, Nell. Le soleil ne va pas tarder � para�tre,
et, pour la premi�re fois, tu pourras le contempler dans toute sa
splendeur. �
Les regards de la jeune fille �taient alors tourn�s vers l est.
Harry, plac� pr�s d elle, l observait avec une anxieuse attention.
N allait-elle pas �tre trop vivement impressionn�e par les pre-
miers rayons du jour ? Tous demeur�rent silencieux. Jack Ryan
lui-m�me se tut.
D�j� une petite ligne p�le, nuanc�e de rose, se dessinait au-
dessus de l horizon sur un fond de brumes l�g�res. Un reste de
vapeurs, �gar�es au z�nith, fut attaqu� par le premier trait de
lumi�re. Au pied d Arthur-Seat, dans le calme absolu de la nuit,
�dimbourg, assoupie encore, apparaissait confus�ment. Quel-
ques points lumineux piquaient �� et l� l obscurit�. C �taient les
�toiles matinales qu allumaient les gens de la vieille ville. En
arri�re, dans l ouest, l horizon, coup� de silhouettes capricieu-
ses, bornait une r�gion accident�e de pics, auxquels chaque
rayon solaire allait mettre une aigrette de feu.
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Cependant, le p�rim�tre de la mer se tra�ait plus vivement
vers l est. La gamme des couleurs se disposait peu � peu suivant
l ordre que donne le spectre solaire. Le rouge des premi�res
brumes allait par d�gradation jusqu au violet du z�nith. De se-
conde en seconde, la palette prenait plus de vigueur : le rose
devenait rouge, le rouge devenait feu. Le jour se faisait au point
d intersection que l arc diurne allait fixer sur la circonf�rence de
la mer.
En ce moment, les regards de Nell couraient du pied de la
colline jusqu � la ville, dont les quartiers commen�aient � se
d�tacher par groupes. De hauts monuments, quelques clochers
aigus �mergeaient �� et l�, et leurs lin�aments se profilaient
alors avec plus de nettet�. Il se r�pandait comme une sorte de
lumi�re cendr�e dans l espace. Enfin, un premier rayon atteignit
l Sil de la jeune fille. C �tait ce rayon vert, qui, soir ou matin, se
d�gage de la mer, lorsque l horizon est pur.
Une demi-minute plus tard, Nell se redressait et tendait la
main vers un point qui dominait les quartiers de la nouvelle
ville.
� Un feu ! dit-elle.
 Non, Nell, r�pondit Harry, ce n est pas un feu. C est une
touche d or que le soleil pose au sommet du monument de Wal-
ter Scott ! �
Et, en effet, l extr�me pointe du clocheton, haut de deux
cents pieds, brillait comme un phare de premier ordre.
Le jour �tait fait. Le soleil d�borda. Son disque semblait
encore humide, comme s il f�t r�ellement sorti des eaux de la
mer. D abord �largi par la r�fraction, il se r�tr�cit peu � peu, de
mani�re � prendre la forme circulaire. Son �clat, bient�t insou-
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tenable, �tait celui d une bouche de fournaise qui e�t trou� le
ciel.
Nell dut presque aussit�t fermer les yeux. Sur leurs paupi�-
res, trop minces, il lui fallut m�me appliquer ses doigts, serr�s
�troitement.
Harry voulait qu elle se retourn�t vers l horizon oppos�.
� Non, Harry, dit-elle. Il faut que mes yeux s habituent �
voir ce que savent voir tes yeux ! � [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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